Aprés la Grande Guerre de nombreuses cartes postales présentent Méricourt comme une ville en ruine , une ville rayée de la carte .
L'Etat déclare Méricourt sinistrée à 100% .Les services de la reconstucion avaient entériné cette appréciation . Méricourt fut classé en zone rouge ( A.D du P.d.C série M 2419 ) . En mars 1919 , il n'y avait aucun habitant à Méricourt . Pour acceuillir les évacués il fallait déblayer les ruines , et reconstruire le
village , rétablir des conditions d'hygiéne acceptable ( les 19 puits d'eau étaient contaminés) , rétablir les réseaux des voies de communication .
Le 10 juillet 1919 ,à Méricourt , création de la coopérative de reconstruction ( A.D du P.d.C série C 249)
Cette coopérative était administrée par :
Honoré Chopin - Louis Macquart - Augustin Pamart - Arthur Joly - Joseph et Charles Dépret - l' abbé Wautiez .
Le conseil d'administration se trouva rapidement confronté à de nombreux problémes !
Fallait-il reconstruire Méricourt tel qu'il se présentait avant 1914 ?
Devait-on , au contraire , profiter des destructions pour améliorer un habitat inconfortable ? Remodeler un
tissu urbain saccagé par l'exploitation minière ?
Le gouvernement ,en matière d'urbanisme , n'imposa aucune dirictive : il laissa faire .
Localement , la coopérative et la municipalité s'éfforcèrent de parer au plus urgent . Les soucis d'esthétique
et d'urbanisme n'ont guère animé leur action .
Un autre probléme était celui de la définition des priorités : que reconstruire d'abord ? Les maisons individuelles , pour acceuillir les habitants ? Les fermes pour permettre le ravitaillement de la population ?
A Méricourt , la reconstrucion des bâtiments communaux et agricoles posa peu de problémes . ll n'en alla pas de même pour les maisons individuelles . Cette reconstruction fut ralentit par le manque de moyens et l'incapacité des responsables .
Les méricourtois logeaient dans les décombres ( A.D du P.de C. G 55 Le Pas de Calais Libéré 1919 )
Le gouvernement décida de loger les populations sinistrées dans des maisons provisoires.Une multitude de
modèles fleurirent :
Missen-Adrian-Vincennes- Biarritz . Ces maisons , très légères,construites avec une charpente de bois coiffées d'un toit de toile bitumée ou de tôles. Ainsi la maison Poulard de Paris ventait ces maisons en bois
démontables. Cette publicité cachait de nombreuses déficiences dont beaucoup de méricourtois eurent à se plaindre ( à suivre) .
L'Etat déclare Méricourt sinistrée à 100% .Les services de la reconstucion avaient entériné cette appréciation . Méricourt fut classé en zone rouge ( A.D du P.d.C série M 2419 ) . En mars 1919 , il n'y avait aucun habitant à Méricourt . Pour acceuillir les évacués il fallait déblayer les ruines , et reconstruire le
village , rétablir des conditions d'hygiéne acceptable ( les 19 puits d'eau étaient contaminés) , rétablir les réseaux des voies de communication .
Le 10 juillet 1919 ,à Méricourt , création de la coopérative de reconstruction ( A.D du P.d.C série C 249)
Cette coopérative était administrée par :
Honoré Chopin - Louis Macquart - Augustin Pamart - Arthur Joly - Joseph et Charles Dépret - l' abbé Wautiez .
Le conseil d'administration se trouva rapidement confronté à de nombreux problémes !
Fallait-il reconstruire Méricourt tel qu'il se présentait avant 1914 ?
Devait-on , au contraire , profiter des destructions pour améliorer un habitat inconfortable ? Remodeler un
tissu urbain saccagé par l'exploitation minière ?
Le gouvernement ,en matière d'urbanisme , n'imposa aucune dirictive : il laissa faire .
Localement , la coopérative et la municipalité s'éfforcèrent de parer au plus urgent . Les soucis d'esthétique
et d'urbanisme n'ont guère animé leur action .
Un autre probléme était celui de la définition des priorités : que reconstruire d'abord ? Les maisons individuelles , pour acceuillir les habitants ? Les fermes pour permettre le ravitaillement de la population ?
A Méricourt , la reconstrucion des bâtiments communaux et agricoles posa peu de problémes . ll n'en alla pas de même pour les maisons individuelles . Cette reconstruction fut ralentit par le manque de moyens et l'incapacité des responsables .
Les méricourtois logeaient dans les décombres ( A.D du P.de C. G 55 Le Pas de Calais Libéré 1919 )
Le gouvernement décida de loger les populations sinistrées dans des maisons provisoires.Une multitude de
modèles fleurirent :
Missen-Adrian-Vincennes- Biarritz . Ces maisons , très légères,construites avec une charpente de bois coiffées d'un toit de toile bitumée ou de tôles. Ainsi la maison Poulard de Paris ventait ces maisons en bois
démontables. Cette publicité cachait de nombreuses déficiences dont beaucoup de méricourtois eurent à se plaindre ( à suivre) .
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