A la dureté d'une exploitation inhumaine s'ajoutent , dès 1930 , les méfaits de la crise économique .
Chaque semaine l'ouvrier mineur chôme une ou deux journées. Les familles polonaises sont expulsées .
Les compagnies minières ont instauré la rationalisation du travail .
Le 25 décembre 1931 ," L'Enchainé " publie un article intitulé "L'Enfer des mines". L'auteur y traite du percement des galeries appelées bowette :
"...Le percement de la roche pour rechercher la couche de houille et le travail le plus dur et le plus mortel des mines capitalistes . A 40 ans, le mineur est atteint d'emphysème pulmonaire .
Imaginez une entrée d'une grotte dans la pierre dure , entrée mesurant 2m50 de haut sur 3m de largeur ; on doit pousser cette galerie à des distances allant parfois jusqu'à 1000 mètres .
L'équipe se compose de quatre hommes qui , tour à tour , percent des trous de 1 à 2 m. de profondeur , au moyen de barres à mines en acier , actionnées elles mêmes par un marteau perforateur pesant 15 kilos .
La chaleur est étouffante ; il n'y a parfois aucun aéage , sauf l'air comprimé qui s'échappe des marteaux
perforateurs . Les hommes ont le torse nu , l'outil posé sur l'épaule . Avec son poids de 15 kil. , sa force
d'air comprimé et sa force de recul , le marteau perforateur occassionne une souffrance horrible et ce travail
dure parfois 6 heures consécutives ! L'homme est là , les les membres rompus , et les épaules saignantes ; il
trime en attendant le passage du garde-chiourme , qui marquera le temps qu'on peut mettre "pour une perforation normale" et totalisera le tout pour le rendement journalier , sans considération de la fatigue , de
l'éreintement du mineur .
La perforation dégage des poussières qui entrent dans les poumons (...) Alternativement , on perfore , on charge les mines , on les faits explosaient . On charge les rochers arrachés dans les chariots et en avant "Ahu"! On reperfore , on recharhe , on refait exploser dans une atmosphère d'enfer (...) "
Bibliographie :
journal L'Enchainé 23 décembre 1931
Chaque semaine l'ouvrier mineur chôme une ou deux journées. Les familles polonaises sont expulsées .
Les compagnies minières ont instauré la rationalisation du travail .
Le 25 décembre 1931 ," L'Enchainé " publie un article intitulé "L'Enfer des mines". L'auteur y traite du percement des galeries appelées bowette :
"...Le percement de la roche pour rechercher la couche de houille et le travail le plus dur et le plus mortel des mines capitalistes . A 40 ans, le mineur est atteint d'emphysème pulmonaire .
Imaginez une entrée d'une grotte dans la pierre dure , entrée mesurant 2m50 de haut sur 3m de largeur ; on doit pousser cette galerie à des distances allant parfois jusqu'à 1000 mètres .
L'équipe se compose de quatre hommes qui , tour à tour , percent des trous de 1 à 2 m. de profondeur , au moyen de barres à mines en acier , actionnées elles mêmes par un marteau perforateur pesant 15 kilos .
La chaleur est étouffante ; il n'y a parfois aucun aéage , sauf l'air comprimé qui s'échappe des marteaux
perforateurs . Les hommes ont le torse nu , l'outil posé sur l'épaule . Avec son poids de 15 kil. , sa force
d'air comprimé et sa force de recul , le marteau perforateur occassionne une souffrance horrible et ce travail
dure parfois 6 heures consécutives ! L'homme est là , les les membres rompus , et les épaules saignantes ; il
trime en attendant le passage du garde-chiourme , qui marquera le temps qu'on peut mettre "pour une perforation normale" et totalisera le tout pour le rendement journalier , sans considération de la fatigue , de
l'éreintement du mineur .
La perforation dégage des poussières qui entrent dans les poumons (...) Alternativement , on perfore , on charge les mines , on les faits explosaient . On charge les rochers arrachés dans les chariots et en avant "Ahu"! On reperfore , on recharhe , on refait exploser dans une atmosphère d'enfer (...) "
Bibliographie :
journal L'Enchainé 23 décembre 1931
mon père née en 1907 a commence a la mine a l âge de 12 ans . métier de bagnard dont ils étaient fier un métier d hommes dur a la tache mais malheureusement la plupart parti très tôt sans profiter de leur retraite
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