jeudi 31 octobre 2013

Méricourt 62680 Guerre 14-18 les bons communaux



Lors de la Grande guerre Méricourt, comme toutes les autres communes en zone occupée, non plus aucune relation avec les autorités administratives françaises et elles doivent payer à l'occupant allemand des amendes et des impositions exorbitantes, assurer les secours. Aussi les communes se voient-elles contraintes à émettre des bons communaux remboursables après la fin du conflit
A Méricourt en 1927 le reste des bons communaux d'une valeur de 350 807 francs sont détruits.

Sources :Cercle numismatique Dainvillois

lundi 28 octobre 2013

Méricourt 62680 La fosse 4 dite du Maroc hier - aujourd'hui


                                                                                                                                       collection privée
Hier le chevalet ou chevalement signalait la présence d'une exploitation charbonnière. Le chevalet était avec les terrils l'une des composantes du paysages du bassin minier du Nord Pas-de-Calais .



Aujourd'hui à l'emplacement du puits n°4 la médiathèque de Méricourt .Le paysage minier a disparu seul la silhouette du terril, découpant l'horizon nous le rappelle .

Crédit photo Jean - Claude

mercredi 23 octobre 2013

Méricourt 6260 Le destin de Edouard THOMAS soldat au 413e RI

Cet article est un hommage à Edouard THOMAS jeune homme de 21 ans acteur de la Guerre14/18
Né le 16/09/1895 à Beaumetz-les-Loges (Pas-de-Calais) fils de François et de Félicie HEBERT. En 1906 la famille THOMAS demeure à Méricourt. Le pére est tué le10 mars 1906 au fond de la fosse n°4 de Sallaumines. Il laisse une veuve et cinq orphelins.
Comme tous les jeunes gens de la classe 1915, nés en 1895, Edouard est recensé et incorporé en décembre 1914. En mars 1915 Edouard THOMAS est affecté au 413e RI; ce régiment fut formé à St Germain Lambron avec des éléments de la classe 1915 venus des dépôts des 86e, 92e, 139e, 156e, RI. Le 413eme RI part dans les tranchées de la Somme en avril 1915. Il participe aux opérations d'Artois. En juin et juillet 1916 Verdun le 413e est en ligne dans le secteur de Tavanne
Depuis le 29 juillet les tirs de l'artillerie allemands s'abattent sur les 1ères lignes française



        


Le 1er août 1916 les allemands tentent une percée dans la zone de Vaux -Régnier ou sont en lignes 2 bataillons du 413e. La lutte est féroce. Edouard THOMAS et les 1500 hommes qui composent les deux bataillons sont tués, mitraillés, ou brûlés vifs par les lance-flammes allemands




<< Que faire? Continuer. Jeter un regard impuissant empli de larmes de colère vers les camarades abandonnés là comme des chiens, puis à l'instant, leur voisin est volatilisé par un obus >>...

                                                                                               Kléber de Henri Courtade





Sources :
Mémoire des hommes JMO du 413e RI 26N 770/2 30 mars - 31 décembre 1916 page 13
SGA Mémoire des hommes Morts pour la France


lundi 14 octobre 2013

Méricourt 62680 Centenaire 14-18 un point de vue



                                             Méricourt  le monument aux Morts - Collection privée


Un point de vue qui ne plaira pas à tout le monde :

Dans un an très exactement, nous serons entrés dans la célébration du centenaire de la Grande Guerre. Le pire, comme toujours en matière de célébration nationale, est à craindre. Il suffit de se remémorer les festivités mitterrandiennes organisées à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française pour s’en convaincre. À l’évidence, nous n’éviterons pas les grands défilés pacifistes où de faux “poilus”, marchant au son d’une musique composée par un artiste officiel du régime, viendront dénoncer “l’inutile boucherie” de 14-18.
Les honneurs médiatiques et politiques seront bien entendu réservés aux mutins, aux déserteurs et aux fusillés pour l’exemple, nouveaux héros d’une Europe sans guerre, et l’on viendra s’étonner sur les antennes que plus de un million de Français aient consenti le sacrifice de leur vie pour la défense de leur patrie. La patrie, ce mot qui a permis à des millions d’hommes de tenir dans les tranchées pendant quatre années terribles est devenu, un siècle plus tard, politiquement incorrect et soyons certains qu’il ne sera jamais prononcé dans les discours sirupeux dont nous allons être abreuvés.
Aux enfants des écoles, on apprendra doctement le conditionnement psychologique auquel le peuple français avait été soumis pendant plus de quarante ans pour obtenir cette soumission à une guerre “inutile”, mais du courage et de la reconnaissance due à une génération qui accepta de disparaître pour que la France demeure, il ne sera jamais question…


 
Un petit livre qui paraît aujourd’hui vient pourtant dire mezza voce une autre vérité, il est l’oeuvre de Stéphane Audoin-Rouzeau et cette chronique lui emprunte son titre. Ici pas de démonstration pesante ou de thèse accablante mais le regard très personnel du fondateur de l’Historial de Péronne dont les travaux ont renouvelé profondément notre regard sur la Première Guerre mondiale.
En moins de 140 pages, l’historien met une vie de recherche au service de ce qu’il appelle lui-même un « récit de filiation » pour essayer de comprendre les marques que le conflit a laissées sur lui à travers le tamis des générations précédentes. Celle des « grands-pères », montés au front et dont il « relit » aujourd’hui les témoignages poignants, et celle du père qui n’a jamais compris ces survivants jusqu’à la fracture de sa propre existence. Une « faille » qu’avec beaucoup de courage l’auteur avoue avoir « placée sous surveillance »et dont « il cherche à s’assurer qu’après lui, elle ne resurgira pas. »
On ne ressort pas indemne de la lecture de ce livre dans lequel chacun reconnaîtra un peu de ses lignées, mais il a l’immense mérite de nous faire comprendre avec autant de pudeur que d’intelligence que c’est aussi cette transmission inconsciente de la guerre, le poids de ses morts, de nos morts, de leurs traumatismes comme de leur héroïsme, qui fait aujourd’hui de nous des Français.                                                                   

vendredi 4 octobre 2013

Méricourt 62680 Henri Lévecque soldat de la Grande Guerre

Henri LEVECQUE, fils de Emile et de Virginie Dehay, est né le 31/12/1889 à Méricourt ou il exerce la profession de garçon boulanger. Il fait partie de la classe 1909 du recrutement d'Arras - matricule 476
Ce jeune homme aux cheveuxc et sourcils blonds, aux yeux bleus, au front ordinaire, mesurant 1m 69 ...comme en fait état les mentions portées sur sa fiche de matricule , est incorporé, le 04/10/1910, comme soldat de 2éme classe au 33éme Régiment d'infanterie.  caporal en 1911 - sergent en 1912.




                    Méricourt le 23 août 1914 - Courrier d'une mère à son fils -  ( collection privée )

Mobilisé en Août 1914 Henri rejoint le 33éme Ri en la ville d'Arras. Nommé adjudant le 21/09 1916 il décède des suites de blessures de guerre le 25/10/1916 - Bionne Somme



Sources : Archives du Pas -de- Calais - Mémoire des hommes