Dans la région d'Arras le tracé de la ligne Hindenburg est complexe. Elle est constituée de plusieurs lignes de défenses parallèles et organisées en profondeur et qui se nouaient à Queant :
Le dernier vestige (abri bétonné )
A Méricourt, cette disposition et ses caractéristiques se retrouvent. Un fait mérite d'être souligné:l'omniprésence, la densité du réseau défensif allemand. Le territoire de la commune dans son entier est sillonné de tranchées, de boyaux, hérissé de barbelés, truffé de sapes, et d'abris.
A milieu de cette exubérance on peut distinguer trois grands ensembles :
entre les routes de Vimy et d'Acheville, un premier système de tranchées et de boyaux orientés
au Nord-Ouest Sud-Est, orientation parallèle au frond. A ce système s'ajoutent sept grands abris
souterrains de dimensions considérables: si leur largeur ne dépasse pas 2 mètres, leur longueur atteint 180 mètres.
En arrière de la route d'Acheville à Rouvroy une large bande de défenses englobe le village de
Méricourt. Le système est constitué d'abris bétonnés qui s'appuient sur les maisons sans doute
fortifiés.
Au Nord-Ouest systéme de défenses étalées en profondeur, existence de "witches", nombreuses
multiciplité des abris répartis sur tout le long des boyaux d'accés. Les tranchées avaient pour
dimensions 2m10 de profondeur pour 1m50 de largeur.
Dans la partie Est , de la commune, le systéme défensif devient plus "lâche", c'est le domaine de
l'artillerie: 47 emplacements. Les élements de tranchées, les abris blindés, servaient de refuges
aux servants.
Pour les allemands Méricourt était considéré comme base arrière largement fortifié.