S'appuyant sur l'esprit de la loi du 25 octobre 1919, un usage s'est imposé, depuis la Première Guerre mondiale, comme référence pour les décisions municipales en la matière: l'inscription d'un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d'une guerre ou d'opérations assimilées à des campagnes de guerre est titulaire de la mention "Mort pour la France et est né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la commune considérée.
Deux soldats nés à Méricourt , Cochez François - Cleret Jules, Morts pour la France,ont leurs noms inscrits sur le Monument aux Morts de Drocourt Pas -de-Calais .
1970 - Monument aux Morts de Méricourt - collection privée
<< 1885 - 1914 >> (...): vingt -neuf ans Souain une idée le frappa qui l'ébranla jusque dans son corps il avait quarante ans. L'homme enterré sous cette dalle qui avait été son père était plus jeune que lui. Et le flot de tendresse et de pitié qui d'un coup vint lui remplir le coeur n'était pas le mouvement d'âme qui porte le fils vers le souvenir du père disparu, mais la compassion bouleversée d'un d'un homme fait qui ressent devant l'enfant injustement assassiné- quelque chose ici n'était pas dans l'ordre naturel et, à vrai dire, il n'y avait pas d'ordre mais seulement folie et cahos là ou le fils était plus agé que le père .
Albert Camus, le Premier Homme
rendez vous au monument-aux-morts