Le terril est un des élèments des plus caractéristiques du paysage méricourtois.
En 1912 à Méricourt lors du creusement du puits n°4 des Mines de Drocourt les premières "terres" furent épars autour de l'installation.
Ensuite les stériles de l'exploitation seront acheminées non loin de la fosse 4 au milieu des champs à l'interieur de la fourche des chemins de Rouvroy à Lens et celui de Noyelles sous Lens.
Notre terril fait partie de la catégorie des terrils qui se chevauchent. Un premier amoncellement de résidus fut recouvert par de nouveaux apports C'est pourquoi il est surnommé "Le Bossu".
En 1955 est installée une mise à terril par skips.Pendant plusieurs décades
les habitants de la cité du Maroc pouvaient voir la navette des petites bennes,tractées sur câble métallique,véritable téléphrique relié à un féniculaire.
Le terril culmine à 90 mètres de hauteur,pour un pourtour elliptique de deux kilomètres, avec une déclivité moyenne de 30 %.
Pour des milliers d'ouvriers mineurs qui ont usé leur vie au "fond", les terrils ont été longtemps symbole de souffrance.Les puits de mines sont comblés,les terrils ont acquis une valeur inestimable,quasi-sacrée.Comme s'ils renfermaient la sueur et un peu de l'âme des ouvriers mineurs.
Le terril blanc photo de Xavier Flanquart
Sources biblographiques:
Parlache ed Maricourt 1979
Crédit photos Mairie de Méricourt- Service communication
contributeur: Alain
C'est vrai, les terrils sont des témoignages du dur labeur des mineurs... Aujourd'hui encore, même s'ils se prennent pour le mont Fuji !
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