lundi 23 décembre 2013

Méricourt 62680 Guerre 14-18 - Histoire orale du château incendié


                                                   Méricourt château de la famille Le Gentil




Selon l'histoire orale un soir le château, où était logé un état major et une partie de la cavalerie,est incendié par les Bavarois afin que les Prussiens ne profitent pas du château ( sic) .




Le château incendié est photographie de Nicolas Hiessler qui a servi comme sergent infirmier à la Bayerische Sanitats Krafwagen Abtellung 6. A ce titre il a participé à des combats de position en Flandre et en Artois. Des  albums photographiques attestent de son passage dans le secteur de Lens : Méricourt - Loison sous Lens - Pont à Vendin - Hénin-Liétard  ...

Sources européana 1914 1918 - Crédit photo  Nicolas Hiessler 1884- 1952

lundi 16 décembre 2013

Méricourt 62680 La place de la République hier - aujourd'hui


                                                                                                                                          collection privée

En 1911 Méricourt comptait 3805 habitants. La place du village était bordée de 25 habitations .



                                                                                                           collection privée

   La place de Méricourt aprés la guerre 14/18 . L'église détruite et maison provisoire vers 1920



                                                                                                                             crédit photo Jean-Claude

Méricourt la place de la République en 2013. La mairie se trouve à l'emplacement de l'ancienne église. Aujourd'hui sur la place un peu de notre patrimoine Chti " l'baraque à frites".

Sources: Archives du Pas-de-Calais  recensement population M 3668 Méricourt

dimanche 8 décembre 2013

Méricourt 62680 Cité Camus - Groupe scolaire Pierre et Marie Curie


     Méricourt 62680 La cité des Camus- Groupe scolaire Pierre et Marie- Curie vers 1970- collection privée

Depuis 1954 la cité des << Camus >>faisait partie du paysage de Méricourt. Aujourd'hui ces logements,attribués par les Houillères aux ouvriers mineurs, ont disparu.
De manière à accélérer le processus de construction les Houillères adoptent le procédé
<< Camus >>du nom de l'ingénieur qui l'a mis au point. Ce procédé utilise des panneaux de béton préfabriqués en usine . En 14 jours des logements sortent de terre.
Quand je suis arrivé, tout n'était pas construit. Par la fenêtre de la classe je voyais les champs.
Pour moi les <<Camus >> c'était l'école de la vie. Il y a eu des joies et beaucoup de douleurs , 
cela a forgé une identité.

mardi 3 décembre 2013

Méricourt 62680 Guerre 14 -18. La gare hier aujourd'hui médiatèque


Champ de bataille dès l'automne 1914  les villes et villages de la région de Lens, comme Méricourt n'étaient plus que ruine en Novembre 1918.





Comme le montre cette photo de la fosse 4 de Méricourt l'occupant allemand a procédé à la destruction systématique des puits de mine de la région Nord - Pas-de-Calais.

(...) d'obscures menaces traînent sur ces paysages qui ont perdu leurs horizons. Aucune chose organisée n'y subsiste (...) des briques se mêlent aux terres boueuses; tout un village est là éparpillé; les murs les plus hauts dépassent le sol d'à peine 20 centimètres (...).
                                       H. Laouwyck<<La nouvelle épopée>>. Plein Nord n°4 - mars 1979 - P. 26- 29

                                collection privée
                    Au pied des chevalets de la fosse 4/5 Sud la gare de Méricourt vers 1970




                               Crédit photo Jean-Claude

A l'emplacement de l'ancienne gare, la médiathèque la Gare - fruit de cinq années de réflexion avec un collectif d'habitants - a été mise sur les rails.

lundi 25 novembre 2013

Méricourt 62680 Ma mère est grabataire

Cela fait deux années que ma mère est devenue grabataire . Pour elle être grabataire ne signifie pas être inconsciente, mais être clouée sur son lit, son "grabat" et être dépendante des "autres". Son horizon est très limitée; fenêtre de sa chambre, ciel, les toits



              Le jour de ses 86ans . Comme pour magnifié l'importance de "ici" et maintenant.

  

jeudi 21 novembre 2013

Méricourt 62680 Rue Condorcet hier la brasserie Chopin - Breviere







Hie, rue Condorcet, ce bâtiment désaffecté faisait partie de la brasserie Chopin - Brevière






Aujourd'hui  un élément de ferronnerie unique vestige, nous rappelle l'activité brassicole  des lieux

Sources : Culture gouv.- collection privée - crédit photos Jean-Claude


lundi 18 novembre 2013

Méricourt 62680 Centenaire guerre 14-18 Les frères Virel




Le temps qui passe. Les années s'écoulent. Les 11novembre se s'enchainent. Les générations se succédent. Et au bout du compte? Que sait-on d'eux ? De ces soldats qui ne sont jamais revenus. Pas grand chose tout compte fait.



A Méricourt, comme dans toutes les communes de France, nous pouvons lire deux à quatre fois le même nom de famille gravé dans la pierre du monuments aux Morts.
La guerre 14-18, dans de nombreuses familles, a fait des coupes sombres. Chez les Virel -Dehay la guerre a emporté deux jeunes hommes dans la fleur de l'âge.
Les frères Romain et Emile Virel ont quitté leur village pour combattre l'armée de Guillaume









Romain Virel 24ans, soldat au 84éme RI d'Avesne sur Helpe tombe sous le feu de l'ennemi
le 14/10/ 1914 - La Neuville - Marne











Emile,20 ans lorqu'il est incorporé au 150 éme RI
 Tué le 16/04/ 1917 . Mont Sapigneul . Aisne













Sources :Mémoire des hommes - collection privée
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jeudi 31 octobre 2013

Méricourt 62680 Guerre 14-18 les bons communaux



Lors de la Grande guerre Méricourt, comme toutes les autres communes en zone occupée, non plus aucune relation avec les autorités administratives françaises et elles doivent payer à l'occupant allemand des amendes et des impositions exorbitantes, assurer les secours. Aussi les communes se voient-elles contraintes à émettre des bons communaux remboursables après la fin du conflit
A Méricourt en 1927 le reste des bons communaux d'une valeur de 350 807 francs sont détruits.

Sources :Cercle numismatique Dainvillois

lundi 28 octobre 2013

Méricourt 62680 La fosse 4 dite du Maroc hier - aujourd'hui


                                                                                                                                       collection privée
Hier le chevalet ou chevalement signalait la présence d'une exploitation charbonnière. Le chevalet était avec les terrils l'une des composantes du paysages du bassin minier du Nord Pas-de-Calais .



Aujourd'hui à l'emplacement du puits n°4 la médiathèque de Méricourt .Le paysage minier a disparu seul la silhouette du terril, découpant l'horizon nous le rappelle .

Crédit photo Jean - Claude

mercredi 23 octobre 2013

Méricourt 6260 Le destin de Edouard THOMAS soldat au 413e RI

Cet article est un hommage à Edouard THOMAS jeune homme de 21 ans acteur de la Guerre14/18
Né le 16/09/1895 à Beaumetz-les-Loges (Pas-de-Calais) fils de François et de Félicie HEBERT. En 1906 la famille THOMAS demeure à Méricourt. Le pére est tué le10 mars 1906 au fond de la fosse n°4 de Sallaumines. Il laisse une veuve et cinq orphelins.
Comme tous les jeunes gens de la classe 1915, nés en 1895, Edouard est recensé et incorporé en décembre 1914. En mars 1915 Edouard THOMAS est affecté au 413e RI; ce régiment fut formé à St Germain Lambron avec des éléments de la classe 1915 venus des dépôts des 86e, 92e, 139e, 156e, RI. Le 413eme RI part dans les tranchées de la Somme en avril 1915. Il participe aux opérations d'Artois. En juin et juillet 1916 Verdun le 413e est en ligne dans le secteur de Tavanne
Depuis le 29 juillet les tirs de l'artillerie allemands s'abattent sur les 1ères lignes française



        


Le 1er août 1916 les allemands tentent une percée dans la zone de Vaux -Régnier ou sont en lignes 2 bataillons du 413e. La lutte est féroce. Edouard THOMAS et les 1500 hommes qui composent les deux bataillons sont tués, mitraillés, ou brûlés vifs par les lance-flammes allemands




<< Que faire? Continuer. Jeter un regard impuissant empli de larmes de colère vers les camarades abandonnés là comme des chiens, puis à l'instant, leur voisin est volatilisé par un obus >>...

                                                                                               Kléber de Henri Courtade





Sources :
Mémoire des hommes JMO du 413e RI 26N 770/2 30 mars - 31 décembre 1916 page 13
SGA Mémoire des hommes Morts pour la France


lundi 14 octobre 2013

Méricourt 62680 Centenaire 14-18 un point de vue



                                             Méricourt  le monument aux Morts - Collection privée


Un point de vue qui ne plaira pas à tout le monde :

Dans un an très exactement, nous serons entrés dans la célébration du centenaire de la Grande Guerre. Le pire, comme toujours en matière de célébration nationale, est à craindre. Il suffit de se remémorer les festivités mitterrandiennes organisées à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française pour s’en convaincre. À l’évidence, nous n’éviterons pas les grands défilés pacifistes où de faux “poilus”, marchant au son d’une musique composée par un artiste officiel du régime, viendront dénoncer “l’inutile boucherie” de 14-18.
Les honneurs médiatiques et politiques seront bien entendu réservés aux mutins, aux déserteurs et aux fusillés pour l’exemple, nouveaux héros d’une Europe sans guerre, et l’on viendra s’étonner sur les antennes que plus de un million de Français aient consenti le sacrifice de leur vie pour la défense de leur patrie. La patrie, ce mot qui a permis à des millions d’hommes de tenir dans les tranchées pendant quatre années terribles est devenu, un siècle plus tard, politiquement incorrect et soyons certains qu’il ne sera jamais prononcé dans les discours sirupeux dont nous allons être abreuvés.
Aux enfants des écoles, on apprendra doctement le conditionnement psychologique auquel le peuple français avait été soumis pendant plus de quarante ans pour obtenir cette soumission à une guerre “inutile”, mais du courage et de la reconnaissance due à une génération qui accepta de disparaître pour que la France demeure, il ne sera jamais question…


 
Un petit livre qui paraît aujourd’hui vient pourtant dire mezza voce une autre vérité, il est l’oeuvre de Stéphane Audoin-Rouzeau et cette chronique lui emprunte son titre. Ici pas de démonstration pesante ou de thèse accablante mais le regard très personnel du fondateur de l’Historial de Péronne dont les travaux ont renouvelé profondément notre regard sur la Première Guerre mondiale.
En moins de 140 pages, l’historien met une vie de recherche au service de ce qu’il appelle lui-même un « récit de filiation » pour essayer de comprendre les marques que le conflit a laissées sur lui à travers le tamis des générations précédentes. Celle des « grands-pères », montés au front et dont il « relit » aujourd’hui les témoignages poignants, et celle du père qui n’a jamais compris ces survivants jusqu’à la fracture de sa propre existence. Une « faille » qu’avec beaucoup de courage l’auteur avoue avoir « placée sous surveillance »et dont « il cherche à s’assurer qu’après lui, elle ne resurgira pas. »
On ne ressort pas indemne de la lecture de ce livre dans lequel chacun reconnaîtra un peu de ses lignées, mais il a l’immense mérite de nous faire comprendre avec autant de pudeur que d’intelligence que c’est aussi cette transmission inconsciente de la guerre, le poids de ses morts, de nos morts, de leurs traumatismes comme de leur héroïsme, qui fait aujourd’hui de nous des Français.                                                                   

vendredi 4 octobre 2013

Méricourt 62680 Henri Lévecque soldat de la Grande Guerre

Henri LEVECQUE, fils de Emile et de Virginie Dehay, est né le 31/12/1889 à Méricourt ou il exerce la profession de garçon boulanger. Il fait partie de la classe 1909 du recrutement d'Arras - matricule 476
Ce jeune homme aux cheveuxc et sourcils blonds, aux yeux bleus, au front ordinaire, mesurant 1m 69 ...comme en fait état les mentions portées sur sa fiche de matricule , est incorporé, le 04/10/1910, comme soldat de 2éme classe au 33éme Régiment d'infanterie.  caporal en 1911 - sergent en 1912.




                    Méricourt le 23 août 1914 - Courrier d'une mère à son fils -  ( collection privée )

Mobilisé en Août 1914 Henri rejoint le 33éme Ri en la ville d'Arras. Nommé adjudant le 21/09 1916 il décède des suites de blessures de guerre le 25/10/1916 - Bionne Somme



Sources : Archives du Pas -de- Calais - Mémoire des hommes

dimanche 29 septembre 2013

Méricourt 62680 Hier coron sans beurre - Aujourd'hui rue Ferrer



                                              Méricourt le coron sans beurre - Collection privée

Avant la Guerre 14/18 le chemin longeant la voie ferrée Lens - Corbehem desservait << le coron sans beurre >> et les maisons élevées par la Cie des chemins de fer du Nord. Ce chemin prit le nom de rue Ferrer. Détruit lors de la Grande Guerre le coron sans beurre ne fut pas reconstruit.



                                    Méricourt la rue Ferrer en 2013  - Crédit photo Jean - Claude



jeudi 26 septembre 2013

Méricourt 62680 La gare hier-aujourd'hui



                                                                                                                                          collection privée
La gare de Méricourt sous Lens hier. A l'arrière plan le chevalement du n°4 de la fosse 4/5 Sud

                                                                                                                            Crédit photo Jean-Claude
La gare aujourd'hui. Le trafic des voyageurs fut interrompu en 1955 celui des marchandises en 1989


jeudi 19 septembre 2013

Méricourt 62680 Mars 1906 - Aoûi 1916 la destinée de la famille KUMM



                                                          SGA/Mémoire des hommes

Lucien KUMM né le 24 août 1884 fils de Lucien, ouvrier mineur, et de Irma PETIT  son père est tué lors de la catastrophe minière du 10 mars 1906. Lui même, mobilisé en août 1914 au 1er RI, est tué le 23 août 1916 à MAUREPAS - SOMME. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Sallaumines



                           
                          SGA Mémoire des hommes journaux des unités 1ère DI26N260/3 page 25


lundi 16 septembre 2013

Méricourt 62680 Chemin hier aujourd'hui rue Diderot et Condorcet

Jadis les chemins viscontiers reliaient les villages entre eux, comme celui de Méricourt à Rouvroy/Lens. Le nom officiel fut longtemps celui de << chemin de Rouvroy >>







En 1911 le chemin est divisé en trois tronçons devenus rues Diderot - Condorcet -C. Desmoulins .



                                                                                                           Méricourt 62680 rue Condorcet 



   Crédit photos  Jean-Claude


jeudi 12 septembre 2013

Méricourt 62680 - Guerre 14 18 Louis Krémer l'experience combattante





Louis Krémer est né en 1883 à Etampes. Mobilisé il rejoint le 231éme Régiment d'infanterie en décembre 1914. De Mai à Décembre 1915 il se trouve dans le secteur de Souchez .
Sa correspondance, adressée à Henry Charpentier, a été publiée en 2008 ( La Table Ronde)

Au 231ème Régiment Louis Krémer a cotoyé Henri Barbusse

Lettre du 22 août 1915 
(...) Il n'a , au demeurant , bien que vice président de la Société des Gens de Lettres, rien d'un artiste et les seules pellicules qu'il porte sur lui sont des pellicules photographiques car il manie volontiers le  Kodak. C'est un grand homme maigre, jaune, malade, ridé - l'air d'un long Don Quichotte souffreteux, très taciturne, très flegmatique, terne - est ce volontairement ? Il remplit les fonctions de brancardier et a été l'objet d'une citation à l'ordre de la brigade pour avoir relevé des blessés au péril de sa vie,car il fait, je crois, très noblement son devoir (...)


                            
                                                          JMO de la 110ème brigade d'infanterie
Lettre du 22 juin 1915
(...)Un obus tombe en pleine route sur une des sections de mon régiment, 8 hommes sont tués sur le coup; on n'a jamais retrouvé leurs cadavres. Rien que des viandes déchiquetées, carbonisés, éparses, certaines collées au talus de la route, d'autres fichées sur les poteaux de télégraphe (...)
(...) Au delà de cette route de Béthune, c'est l'affreuse horreur de la Mort, la vision de tous les carnages et de toutes les épouvantes ce sont, parmi les râles et les hoquets, les blessés geignants aux visages décomposés, mouillés de sueur, aux voix suppliantes, avec leurs loques boueuses ou poussiéreuses, leurs capotes ouvertes, que l'on transporte, tendus sur les brancards ou qui se traînent, soutenus par les brancardiers (...)



     
                                                                   Louis Krémer                                    

Le nom de Louis Krémer figure en toute lettres dans la liste des 497 écrivains << morts au champ d'honneur >> lors de la Guerre 14 18 et dont les noms sont gravés dans le marbre du Panthéon.

mercredi 4 septembre 2013

Méricourt 62680 Septembre 1914 des Méricourtois soldats au 145éme Régiment d'infanterie de Maubeuge




                          
                      



(...) Le 145e Régiment d'infanterie appartenait,dès le temps de paix, à la garnison normale de la place de Maubeuge. D'après le plan de mobilisation, il faisait partie, en cas de guerre, de la réserve générale de la  Place,qui comprenait en outre le 4ème Régiment d'infanterie territoriale, le 345 ème Régiment d'infanterie de réserve, 2 escadrons de cavalerie de réserve du 6 ème chasseurs et 4 batteries territoriale de campagne de 75 mm, et à laquelle le haut commandement, affecte quelques jours après l'ouverture des hostilités les 31ème et 32ème Régiments d'infanterie coloniale,expédiés le premier de Cherbourg le second de Brest. (...)

Historique du 145 éme RI - Service Historique de l'Armée de Terre



JMO du 85éme Régiment d'infanterie territoriale - 10 août 08 septembre 1914 page 42

Fin août 1914, après avoir traversé la Belgique, l'armée allemande se heurte, dans sa route vers Paris, à la Place de Maubeuge dont la ceinture fortifiée a été dévelopée dans le cadre l'organisation de Séré de Rivière . 



Le siège de Maubeuge dure 10 jours au cours desquels les forts et fortins subissent le feu de l'artillerie allemande. La réddition de la place est officielle le 08 septembre 1914 .

Parmi les réservistes du 145 éme RI, et 3éme Génie,qui défendent la Place de Maubeuge  trois soldats méricourtois :

GAYET Anatole ouvrier mineur                                         JONES Pierre ouvrier agricole                                                 
né le 28/11/1891 Marcillat -Allier                                        né le 17/02/1891 Commentry-Allier                                          
(demeure à Méricourt en 1911)                                           (demeure à Méricourt en 1911)                                      
fils de Jean et de Marie GRAVIER                                     fils de ? et de ?                                                                

Prisonnier le 07/09/14  à Maubeuge                                     Prisonnier le 07/09/1914 à Maubeuge                                                                                                                       
Interné à Munster  II                                                             Interné à Minden                                                              
Rapatrié le 09/01/1919                                                            Rapatrié sanitaire le 25/07/1917                                                             

  Archives du Pas-de-Calais

MATHIEU Désiré ouvrier mineur                         
né le 07/11/1878 Méricourt 
Sapeur au 3éme Régt. de génie                                  

fils de Nestor et Catherine CORDIER                   


Prisonnier le 07/09/1914 à Maubeuge

Interné à Munster

Hospitalisé le 24/05/1918 en Suisse
Décédé le 13/12/1918 Paris
              

SGA-Mémoire des hommes    





   


                                                          



mardi 20 août 2013

Méricourt 62680 Centenaire Grande Guerre Le 32éme RI à Grenay

En 1914 le 32ème Régiment d'infanterie a son casernement à Tours - Châtellerault. Le régiment est affecté au 9ème Corps d'Armée - 18ème Division - 35 ème Brigade d'infanterie.



En 1915 les villes minères de Bully les Mines et de Grenay, proches de la ligne de front, étaient des lieux de repos pour les soldats fatigués et bléssés .

(...) Cet hiver 15-16 ne fut pas trop pénible. A Loos en Gohelle ou nous relevions le 90e, qui venait de repousser brillamment une attaque allemande, nous n'eûmes pas trop de pertes (...)



(...) La nature du terrain, les travaux de terrassement difficiles, mais les secteurs de la cité minière
du Maroc à Grenay et de la fosse de Calonne-Liévin étaient confortables. Les tranchées étaient lambrissées avec des rondins de mine; il y avait des caillebotis et des cagnats dont l'ameublement était quelques fois luxueux. En deuxième ligne nous avons vu un piano ! (...)



(...) Les soldats connaissaient les habitudes de l'ennemi les civils aussi, qui restaient dans la cité des Brebis de Bully les Mines, à quelques centaines de mètres de la première ligne. Au bout du Grand Boyau il y avait un estaminet qui vendait encore du vin à 0 franc 80 (...)
(...) C'est dans ces villages que les bataillons descendaient au demi repos. Quels braves gens que ces ouvriers mineurs ! A Bully à Grenay puis au grand repos à Bruay en Artois, civils et soldats  vivaient la même vie familiale, partageaient le logement , la table, les mêmes inquiétude (...)



   1916 Bataille de Verdun le 32e RI est engagé sur la côte 304 - le bois Camard - Avocourt...

Sources : André Gadioux - Maurice Pairon  Ce que nous avons fait - Historique du 32e RI pendant la Campagne 1914-1918 page 17. Les documents iconographiques sont tirés du Net