lundi 17 octobre 2016

Méricourt 62680 commune de Oppy Mémorial britannique de la ville de HULL

Après l a Grande -Guerre M.Mme  Brouexic de la Driennays , alors propriétaires à Oppy, on fait don d'un terrain en souvenir de leur fils le vicomte Pierre, maréchal des logis au 501 RI d'assaut, tombé au champ d'honneur le 16 aout 1918 dans la Somme




Chaque année une délégation britannique vient se recueillir au pied du monument érigé à la lisière du bois d'Oppy ou se sont déroulés de sanglants combats au printemps 1917



John Nash , Oppy Wood 1917 Eveming ( le bois d'Oppy 1917, le soir, 1917  Huile sur toile
172,8 x 210,6  Imperia War Muséum , Londres

jeudi 22 septembre 2016

Méricourt 62680 commune de Gavrelle stéle au 23e Régiment de dragons

Dans la région de Arras - Lens  de nombreux lieux témoignent des combats qui s'y sont déroulés lors des deux conflits mondiaux et ainsi conservés la Mémoire des hommes qui y ont pris part. Sur le territoire de la commune Gavrelle ( Hauts de France) une stèle fut érigée en mémoire du 23e Régiment de dragons.
 A Gavrelle cette stèle est située impasse de la route d'Oppy




Le 2 octobre 1914 une patrouille, à cheval formée par 12 cavaliers du 23e Dragons commandée par le lieutenant Grabias Bagnéris, fut entièrement anéantie par une mitrailleuse allemande camouflée dans le moulin de Gavrelle.






12 noms sont gravés dans la pierre :


Grabias Bagneris -  Boiziaux Ismael - Boittereau Gustave - Carré Julien - Clément André

Duchemin Emmanuel - Fouquereau Henri - Godderidge William - Magnan André

Neujean Kléber - Noel Léon -  Partois Gustave



sources

Mémoire de pierre

jeudi 7 juillet 2016

Méricourt 62680 Blog en pause estivale


                    Très occupé en cette periode  le blog est mis en pause et Jean - Claude contemple



lundi 27 juin 2016

Méricourt 62680 Méricourtois tombés en 1916 lors de la bataille de la Somme

Le 1er juillet 1916 débute une gigantesque offensive anglo-française sur la Somme . Le souvenir de cette offensive demeure très vif chez les Britanniques . Des milliers de visiteurs sont attendus le premier juillet 2016 pour les commémorations du Centenaire
Le premier jour de l'offensive 60000 soldats Britanniques sont tués. La boucherie va se poursuivre envers et contre tout jusque novembre 1916 pour un gain dérisoire de 10 kms



                                    Méricourtois tués lors de la Bataille de la Somme



jeudi 2 juin 2016

Méricourt 62680 Le hameau de la Gueule d'Ours une interstices dans la guerre 14/18



A l'Ouest du territoire de Méricourt se trouve le hameau de la Gueule d'Ours situé sur les communes de Vimy et Willerval .

Le  3 octobre 1914  le Capitaine Lucien Proutaux du 226 RI note dans son Journal de guerre

(...) Nous suivons tout d'abord la route Vimy Acheville jusqu'à un carrefour où sont plantées quelques maisons. Abrtés par ces dernières nous ententons chanter quelques balles à une grande hauteur (...)


Acheville  27 mai 1920 témoignage de l'instituteur A Cayet

(...) La commune d'Acheville a été occupée par les Allemands le 3 octobre 1914 (...) En vue d'effrayer les habitants des officiers tirent le soir des coups de révolver dans les fenêtres des maisons " vous n'êtes plus chez vous c'est nous qui sommes chez vous" . Les officiers obligent les hommes  à se rendre au hameau de la Gueule d'ours . Sous de fréquents bombardements ils vont creuser des tranchées escortés par les soldats (...)

                                                          crédit photo  





En 1927 une borne Vauthier fut érigée au carrefour de la Gueule d'Ours afin de materialiser la ligne de front telle qu'elle était le 18 juillet 1918


mercredi 11 mai 2016

Méricourt 62680 Bois Bernard circonstances de la mort de Lucien Aubertin soldat au 226eme RI

Extrait du journal de campagne de Lucien Proutaux capitaine au 226eme Régiment d'infanterie

2 octobre 1914




(...) Cette fois c'est le départ, le régiment se met en marche pour aller occuper les positions qui lui assignées. Nous sortons d'Hénin Liétard....(...) Traversons le village de Bois -Bernard dont les habitants nous adressent des sourires encourageants (...) A peine sortis de cette localité nous apercevons l'artillerie (...) A ce moment les shrapnels ennemis commencés à voltiger (...) 

(...) Le capitaine Bérault  me dit c'est le combat de rencontre (...) Je vois derrière moi les autres cie couchées dans les chaumes elles font de place en place des taches rouges et bleues (...) Je
constate avec peine que certains de mes braves sont déjà hors de combat (...) Tout à coup j'entends un cri derrière moi en même temps qu'un souffle chaud me frappe dans le dos je me retourne et à deux mètres de moi je vois l'horrible tableau suivant : un obus de 105 est tombé sans éclater sur AUBERTIN, ce dernier git sur le dos; une jambe décollée en haut de la cuisse a été projetée à dix mètres.... (...)  Le soldat AUBERTIN fut tué sur le coup






Sources Journal de campagne de Lucien Proutaux - Mémoire des Hommes  -  AD de L'AUDE














lundi 25 avril 2016

Méricourt 62680 LETIENNE Fidéle soldat au 151e RI




                          Avril 1916 dans le secteur de Cumières - le Mort-Homme Meuse

       
  
                                Donnez nous l'absolution nous sommes tous foutus

(....) A la nuit tombante les régiments se mirent en colonne par un, pour relever les troupes en ligne. Le silence régnait parmi les soldats. La mort était proche (...)

(...) Les boches attaquent le 9 avril en vagues compactes précédés de flaminerwerter et culbutent nos troupes qui doivent abandonner la crête de la côte 295  (...)

 Le 09 avril 1916 le jeune soldat Létienne Fidèle  est tombé au combat du Mort-Homme


 
Sources


La Grande Guerre vécue ,racontée et illustrée par les Combattants - André Quillet - 1922

Mémoire des Hommes


mercredi 30 mars 2016

Méricourt 62680 Centenaire Guerre 14-18 Que lisez vous en ce moment ?

Voilà pour moi
                                           

Joseph Engling et la spiritualité de Schönstatt

                                                 René LEJEUNE édition du Parvis 1992



. Joseph Engling était un des étudiants premiers disciples du père Joseph Kentenich, le fondateur du mouvement marial de Schoenstatt en 1914. Ce jeune séminariste allemand de 20 ans est né en Prusse Orientale dans une famille d’artisans de sept membres. Mobilisé pour participer à la Première Guerre mondiale, il se retrouve en juin 1918, sur le front des Flandres. Là, il adresse à Notre-Dame de Schoenstatt l’offrande de sa vie. Il n’aurait jamais utilisé le fusil qu’il avait, mais était là toutes les fois qu’il y avait des blessés à ramener, des ensevelis à dégager, des morts à enterrer. Il était volontaire pour aller chercher le ravitaillement sous les obus.




                                                                           Joseph Engling




Joseph arrive le 31juillet à Bois-Bernard. Il y est au repos jusqu’au 7 août. Il apprend que son ami Clemens Meier est définitivement handicapé par ses blessures, au point qu’il s’interroge sur sa vocation… Le 8 août, le bataillon de Joseph retourne en première ligne, à l’ouest de Douai, entre Bois-Bernard et Fresnoy. Lui-même est de nouveau dans un poste d’observation, sous les ordres de son ami Edmond Kampe. À travers les lunettes à ciseaux, il cherche à savoir ce qui se trame du côté anglais. Une activité intense s’y déploie. On doit en conclure qu’une offensive se prépare. Le 17 août, Joseph est nommé chef de section d’une unité d’observation. Avec un subordonné, il se rend à son nouveau poste, à l’aile droite du front local
        Acheville ruines du poste d'observation occupé par la petite unité de Joseph Engling



"J’ai maintenant trois hommes sous mes ordres. Je m’aperçois ce que cela signifie d’être un très bon chef. Il est déjà difficile de satisfaire entièrement ce petit nombre, a fortiori toute une compagnie ! " Depuis un mois, une activité intense du côté anglais fait suspecter aux unités d’observation réparties dans les premières lignes le déclenchement prochain d’une offensive, du côté de la hauteur de Vimy. Le réseau des tranchées est devenu l’univers familier des combattants : "Notre secteur ressemble à des villages avec leurs rues. Chaque boyau est un village ou une ville. La tranchée elle-même en est la rue, les abris en sont les maisons. Les boyaux de liaison qui relient les tranchées entre elles en sont les routes de campagne. Dans un secteur comme le nôtre, on se perd plus facilement qu’en rase campagne, bien qu’il y ait des panneaux indicateurs.
Dans la perfection que donne la présence de Dieu, Joseph Engling avance vers sa fin, dans le dramatique face-à-face avec les horreurs de la guerre. Ce qu’il voit depuis son poste d’observation, ce 1er octobre 1918, lui fait suspecter que l’attaque des Anglais est imminente. Deux ou trois jours tout au plus. Joseph ne se trompe pas.
Le 4 octobre 1918, alors que son unité est basée du côté du cimetière d’Eswars, Joseph Engling annonce à un de ses amis que son sacrifice sera accepté. Le soir même, il est mortellement touché par un tir à Thun-Saint-Martin. Il avait juste 20 ans. Enterré à la hâte, on n’a jamais retrouvé son corps. Aujourd’hui, on pense qu’il repose dans l’ossuaire du cimetière de la route de Solesmes à Cambrai, où son nom est inscrit


Moi aussi je suis parti sur les traces  de Joseph Engling  Dans un champ d'Acheville ( commune toute proche de Méricourt )) Dans ce champ les ruines du poste d'observation occupé par une petite unité sous les ordres de Joseph Engling  Parfois des pélerins Allemands viennent sur les lieux

liens   ICI

mardi 8 mars 2016

Méricourt 62680 Soldats méricourtois tués à Verdun en mars 1916


VERDUN occupe une place à part dans la mémoire française . Dés 1916 cette bataille est devenue le symbole même du conflit

              << Une guerre toute entière contenue dans la guerre >>   Paul Valèry

Mars 1916 cinq soldats de Méricourt sont tués à VERDUN

SEMIN   Gustave Joseph ouvrier mineur
 O 19/11/1884 Méricourt
 fils de Joseph et de Adélaide MARTIN
marié avec Germaine WAGON
Soldat au 33ème RI  tué au combat le 02/03/1916
Douaumont Meuse

                                          LE GENTIL Paul
                                         O 10/05/1886 Méricourt
                                         fils de Paul et de Adélaide LELEU
                                        Maréchal des logis au 84 ème Régt d'artillerie 
                                        Mort des suites de blessures de guerre le 03/03/1916
                                        Verdun Meuse
                                                                              

 PHILLIPE Augustin ouvrier mineur             HUMEZ François
O le 07/05/1894 Lens                                          O le 14/03.1887 Méricourt
 Soldat au 15 ème Régt d'artillerie                   fils de Oscar et de Blanche HURBAIN
Tué au combat le 06/03/1916                             Soldat au 33éme RI tué au combat le 11/03/1916
Verdun - Froideterre Meuse                              Verdun Meuse                                                                                                                              
                         

TAIILLEZ  Isidore
O 30/11/1881 Courrières Pas-de-Calais
fils de Jean Bte et de Ester BUISINE
marié avec Jeanne GALLAND                                         VERDUN
Soldat au 233ème RI
Mort au combat le 18/03/1916
Savonnières Meuse
                                                                             
                                                                               
                                                     
         Sources Mémoire des hommes                       

dimanche 6 mars 2016

Méricourt 62680 Les soldats méricourtois ensevelis sous l'ancienne ligne de front de 14/18


Cent après le début de la Grande Guerre 700000 soldats français ou alliés sont toujours considérés comme disparus.
Jusqu'en 1915 le règlement militaire prescrivait l'inhumation des morts à proximité des lieux de combats dans des fosses communes qui ne devaient pas dépasser cent cadavres.
Au début de la guerre le soldat français ne porte sur lui une plaque d'identité. Lorsqu'il est tué sa plaque lui est ôtée; une fois inhumé une simple écriture éphémère sur une croix de bois.
Ces papiers écrits à la hâte s'effacent. Après le conflit dans ces fosses communes oubliées; on ne sait plus 
Ces cinq soldats méricourtois sont parmi eux : *

                    Duez Léon     Sevin Louis    Mouton Alfred   Thomas Edouart   Dumont Florent

"Non, votre martyre n'est pas fini, mes camarades, et le fer vous blessera encore, quand la bêche du paysan fouillera votre tombe" -  Roland Dorgelès - Les Croix de Bois- 1919


https://youtu.be/KATxCvidrUY

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lundi 29 février 2016

Méricourt 62680 Amedée Guiard à Neuville St Vaast en 1915 Sape 37


Amédée Guiard est mobilisé dans la réserve territoriale d'abord affecté à l'arrière il passe à sa demande au  405 RI  pour être envoyé au front
Le 14 septembre 1915 le JMO  du 74 RI rapporte la mort de plusieurs soldats affectés aux travaux de la sape 37



Dans son ouvrage " Le Carnet intime de Guerre " p. 52 - 53 . Amédée Guiard apporte des  précisions sur les blessés et tués de la journée du 14 septembre 1915

<< Ce matin je suis retournée à la sape 37. Jusqu'à 9 heures rien d'anormal ; travail ordinaire de creusement le 74e en tête de sape le 405e en arrière , pour approfondir de 040 et élargir de 020 . bombardement boche commence d'abord lointain puis se rapproche, à droite, à gauche de la sape
Soudain les hommes du 74e accourent les uns derrière les autres affolés ; l'un tient son bras et crie
" Mes mains, mes mains !" l'autre a l'oeil toute mouillée de sang; le troisième geint en marchant courbé et se plaignant des reins; un quatrième belle, il a du sang aux lèvre et aussitôt la nouvelle la nouvelle se répand;" il y en a de tué >>

<< Je remonte à la sape avec deux hommes pour le cas où il y aurait des blessés gisants et abandonnés et aussi mù par le désir de montre un peu d'énergie, car les hommes ne veulent plus retourner à l'ouvrage. J'arrive et je vois étendu sur sa toile de tente , parmi les terres éboulées, un cadavre déchiqueté, sans tête , la poitrine arrachée montrant les poumons . Plus loin j'aperçois une loque de chair, qui est peut-être un morceau de sa tête , et en m'allant je bute presque sur une main exangue ; c 'est le bras qui a été violament arraché .Je suis tellement ému qu'au lieu de me retrouver chrétien et de m'agenouiller; je m'en vais par une sorte de pudeur et d'horreur sacrée, après avoir regardé s'il n'y avait pas un autre cadavre. 
Et alors la même pensée m'obséde. Quelle brutalité que la mort ! Comme nous sommes loin du déroulement du drame >>.  

Joseph Lucien AUBERT  -  Léon FENON  furent tués  le 14 septembre 1915 à la sape 37


Quant à Amédée GUIARD il est tué  le 28 septembre 1915 à Neuville Saint Vaast

mardi 9 février 2016

Méricourt 62680 Dessins dans le JMO du 268 RI


                                            
                                                                    JMO du 268 RI

Les journaux des unités engagées lors de la Guerre de 1914 - 1918  détaillent de manière chronologique les combats traversés par chaque unité. Ils exposent également les pertes subies et compilent les rapports techniques.
Loin de se cantonner à une simple rédaction les journaux comportent souvent toutes sortes d'éléments graphiques des cartes - des croquis - des relevés - voire des photographies

Relevé de croquis dans le JMO du 268 RI - secteur de Loos en Gohelle  novembre 1915





Sources : JMO du 268 RI novembre 1915 page 36

mercredi 20 janvier 2016

Méricourt 62680 Guerre 14/18 LES frères Virel dans la tourmente

Avant la fin de l'année 1915, la classe 1917 était déjà appelé sous les drapeaux. Des petits gars nées en 1897 allaient rejoindre les casernes et les camps d'entrainement avant d'être jetée dans l'effroyable mélées La plupart d'entre eux  n'ont jamais eu vingt ans.

27 novembre 1915 : article en grande partie censuré sur la mobilisation de la classe de 1917






Ce jour-là, le Petit Journal informe ses lecteurs sur l'angoissante question de la mobilisation des jeunes nés en 1897, mais l'article est censuré à trois reprises. Et aussi : deux martyres, la Serbie et la Belgique ; Un Spectateur évoque la spéculation ; les Français rectifient leur front de la Cerna ; cinq préfets vont être mobilisés ; une allocation de Guillaume II ; souscrire à l'emprunt, c'est donner des armes à nos soldats ! dessin d'un poilu appelant "ohé ! ceux de l'arrière ! nous donnons notre vie, donnez votre bourse." ; communiqués officiels : canonnade intermittente sur tout le front, caractère de l'artillerie plus vif en Argonne, combats à la grenade dans le secteur de Courte-Chausses, l'ennemi délogé d'un entonnoir de mine ; "fortifions nos positions !", clame le général Berthaut ; toujours les sous-marins, par le contre-amiral Degouy ; Lord Kitchener à Rome ; un paysage du pôle : c'est la Champagne où l'on se bat...
Cet extrait provient du site de la Bibliothèque Nationale de France Gallica .  Les numéros complet sont  sur cette page


Ici à  Méricourt la famille VIREL a perdu deux fils durant le conflit de 1914/1918 A l'été 1914 Augustin VIREL et son épouse Rosalie DEHAY sont loin d'imaginer le déluge de feu et de souffrance qui va bientôt s'abattre sur eux



L'ainé  Romain Joseph est mobiisé le 03 aôut 1914 au 84 éme RI d'Avesne-sur- Helpe
Il participe à la bataille de la Marne Il est tué à la Neuville le 14/10 1914



En 1915 la famille VIREL  quitte Méricourt pour rejoindre la localité de Tombeboeuf dans le dépt. du Lot et Garonne


Emile VIREL est né le 12/03/1897 à Méricourt ou il exerçait le dur métier d'ouvrier mineur Evacué avec ses parents dans la localité de Tombeboeuf dépt. du Lot et Garonne.  Emile est incorporé,  à compter du 18/01/1916 au 67éme RI
Il passe au 150 éme RI le 16/04.1916 Il est porté disparu le 16/04/1917 au Mont Sapigneul  - Aisne.



sources  Mémoire des Hommes