dimanche 28 avril 2013

Méricourt 62680 Avenue Paul Le Gentil - Hier rue Henri Barbusse



Dans le prolongement de la place de la République l'avenue Le Gentil jadis rue Henri Barbusse
C'est en mars 1940 que la Délégation débaptiste la  rue Henri Barbusse qui depuis 1935 remplaçait l'avenue Le Gentil ( 1927) pour lui rendre ce dernier nom. 




Henri Barbusse  soldat engagé volontaire, brancardier au 231 Régiment d'infanterie. Il vécut la mobilisation et les effroyables combats de l'Artois en 1915. Ses détracteurs, dont le virulent et ancien combattant Jean Norton Cru , l'ont accusé d'avoir forcé le trait des caricatures de ses héros et exagéré l'aspect macabre des situations décrites. Pourtant l'ensemble est une oeuvre poignante qui reçue le prix Goncourt en 1916.

Crédit photo Jean-Claude


mercredi 24 avril 2013

Méricourt 62680 rue Michelet hier la Mairie- Ecole de musique aujourd'hui


            Avant 1914 la Mairie, de Méricourt , se trouvait rue du Chat aujourd'hui rue Michelet





A l'emplacement de l'ancienne Mairie  fut construit un Centre médico-scolaire ce bâtiment de briques rouges et bêton et signé par l'architecte A. Vasseur.
De nos jours ce bâtiment est devenu l'Ecole municipale de musique qui porte le nom de deux illustres méricourtois Norbert et Jules Alluin
La jeunesse des frères Alluin fut marquée par de nombreuses tragédie comme le décés de leur père lors de l'effroyable catastrophe minière du 10 mars 1906. Ils vont connaitre cette décennie 
1914-1925 qui fut une décennie de malheurs et de souffrances pour de nombreux méricourtois comme tous les habitants des villes et villages occupés par les l'armée allemande lors de la guerre 14/18

Sources: Collection privée- Crédit photos Jean-Claude - Ville de Méricourt  historique de l'Harmonie municipale



dimanche 21 avril 2013

Méricourt 62680 Guerre 14/18 Moinet Louis fusillé en octobre 1914

Dés la mi octobre 1914 les deux tiers du Bassin minier du Nord -Pas-de-Calais sont sous domination de l'armée allemande. Les nombreuses exactions sont aussi à l'origine de la mort de plusieurs civils dans les communes de Avion- Pont -a-Vendin , Loos en Gohhelle- Vermelles




                                                   Monument aux Morts de la ville d'Avion

La victime Louis Joseph Moinet né en 1866 à Méricourt et demeurant à Avion fut fusillé le 04/10/1914 à Avion par un groupe de soldats allemands pour avoir refusé de donner des informations concernant l'importance des troupes françaises  dans la région de Avion -Lens

                 Témoignage de Louis Magniez ouvrier mineur demeurant à Avion Pas-de-Calais

(...) A l'arrivée des Allemands à Avion le 04-10-1914 je me trouvais prés de l'église avec Louis Moinet et plusieurs autres personnes. Un groupe de cavaliers allemands suivi de l'infanterie s'est approché de nous. Le chef de la troupe s'adressant à Moinet lui à demandé si des troupes françaises se trouvaient dans la région et s'il avait vu beaucoup d'artillerie battre en retraite. Moinet à répondu qu'il n'avait pas de compte à lui rendre à ce sujet. Sur cette réponse et d'après l'ordre du chef plusieurs soldats l'ont empoigné et appuyé sur le mur d'une maison. Voyant cela je suis parti et si tôt mon départ j'ai entendu des coups de feu. J'ai su le lendemain que Moinet avait été fusillé par ces soldats. En ce qui concerne la cavalerie je crois qu'il s'agissait de uhlans (...)



              En 1925  Louis Moinet est , à titre posthume, fait Chevalier de la Légion d'honneur

Sources : Archives Nationales Base de données Léonore

mercredi 17 avril 2013

Méricourt 62680 La rue Pasteur hier - aujourd'hui

En 1911 le Conseil municipal désireux de voir disparaitre des appellations de rues "ridicules" désigne une commission devant lui présenter des propositions en harmonie avec les institutions républicaines. Nos édiles dans leur élan républicain oublient que ces appellations "ridicules" furent données par leurs aieux pour des motivations plus terre à terre, mais tout aussi motivée. C'est ainsi qu'en 1911 la rue des Mouchons est devenue la rue Pasteur.


                                                          La  rue Pasteur hier  vers 1936



                           2013 même endroit  à l'angle de la rue Pasteur et de la rue Michelet




                                                        La rue Pasteur hier vers 1936




                                                          2013 la rue Pasteur
                                                   
Sources: Collection privée - crédit photos Jean-Claude

dimanche 7 avril 2013

Méricourt 62680 Grande Guerre - Drocourt Octobre 1914

En avril-mai 1920 une enquête était promue dans l'académie de Lille, qui s'étendait à cette époque sur le territoire de cinq départements ( Aines, Ardennes, Nord , Pas-de-Calais, Somme) cette enquête devait servir à organiser une exposition sur les lieux de l'Exposition Internationale de Lille, ainsi qu'à alimenté les collections de la Bibliothèque de la guerre



En 1920 la directrice de l'école de Drocourt-Mines adresse un manuscrit, à l'inspecteur de l'Académie d'Arras, où elle évoque ses souvenirs sur l'occupation allemande  

(...) En général les pères de familles nombreuses, ont été occupés aux mines loin du front. Quant aux habitants restés à Drocourt-mines, isolés de la France libre, ils ont reçu peu de correspondances de nos soldats ou prisonniers et les rares personnes qui en ont, ne tiennent pas à s'en dessaisir.
Dans ces conditions, j'ai pensé à noter ce qui c'est passé à Drocourt-mines pendant l'occupation. Ce qui s'est passé en petit dans les familles, s'est passé en grand à l'école où il  n'y jamais eu moins de 500 hommes (...)
  
                                                   Ecole de Drocourt - mines
                                              Souvenirs de l'occupation allemande

 (...) 1914 - Le 1er octobre, un jeune lieutenant  français réquisitionne  mes huit classes pour y loger des soldats. Je les attends vainement arrivés le soir  à Drocourt - village , ils ont reçu l'ordre de se rendre à Noeux- les- Mines. Le 2 octobre, on entend bien le canon du côté de Douai (...)
(...) Vers 10 heures des obus tombent pas bien loin et des gens affolés accourent des villages voisins. Des soldats  français, des nègres principalement, défilent (...)
(...) A 11heures des fusillades éclatent dans les rues. Tout à coup, un grand  galop de chevaux ce sont des Dragons français qui me crient "vite vite dans les caves !"
Par le soupirail  nous apercevons des hussards, des lanciers, des casques à pointe ! Quel malheur !
Le Dimanche matin je me risque. Je questionne des femmes de mineurs, elles me disent que chaque matin les allemands viennent visiter le champ de bataille  et piquer de leurs lances les malheureux français qui bougent encore (...)




(...) D'une fenêtre du 1er étage je vois des chariots arrêtés dans un grand champ de betteraves, les allemands sont occupés à ramasser leurs soldats morts. D'une autre fenêtre j'aperçois les soldats français immobiles et qu'il est  toujours défendu d'approcher. A présent ils sont morts...mais ils ont été achevés et on les laisse là ! (...)
 (...) Le 5éme jour on enterre dans une fosse commune, sans cercueil, les 27 malheureux soldats français, dont un de mon village natal (...)

Ces 27 soldats furent Inhumé à Drocourt dans une tombe collective à l'Est de la route d'Hénin -Liétard à Drocourt ( note de service 1433 EV du 23 juillet 1916 )




Mlle J. THERY a  donc reconnu le cadavre du soldat S. LEMAIRE originaire de Vis en Artois

Sources :
Drocourt - Mines Souvenirs de l'occupation allemande  J.THERY - manuscrit  Mai 1920
Archives du Pas-de-Calais - Feuillet matricule 1897 cote 1R7096 n° 473
Mémoire des hommes  journaux des unités 6eme Régt d'infanterie territoriale







mercredi 3 avril 2013

Méricourt 62680 Le centre ville hier-aujourd'hui





                 Au lendemain de l'Armistice de 1918 Méricourt était une ville détruite à 100 %



     La place de Méricourt . Sur  la gauche l'école provisoire. En face le débouché de la rue Michelet



     Vers 1930. A l'arrière plan le débouché de la rue Michelet et la salle des fêtes communale




               2013 le temps a passé la salle des fêtes communale est devenue la salle Jean Vilar


Sources collection privée - Crédit photos Jean-Claude