Pendant la grève de 1906 Basly manoeuvre il veut conserver l'initiative ! Il s'éfforce de récupérer le mouvement. Il lance des appels au calme.
Il met en garde:"Rappelez vous, dit-il aux mineurs, que si CLEMENCEAU est venu affimer votre
droit de grève, il vous a dit qu'il ne tolérait aucune entrave à la liberté du travail et aucune atteinte
à la propriété ".
Et de brandir la menace de l'occupation armée. C'est d'ailleurs ce qui va arriver. De violentes manifestations
se déroulent dans le Bassin houiller. Les plus importantes éclatent à LIEVIN où de graves affrontements avec la gendarmerie et l'armée se produisent.
Le 20 mars, le Jeune Syndicat organise une manifestation. Broutchoux, et conscient des difficultés que rencontre son vieil adversaire,Basly, lance un mot d'ordre d'union des deux syndicats. A la tête de 3000 manifestants Broutchoux se dirige vers la mairie de Lens où Basly a réuni ses militants. Arrivés à la mairie, une échauffourée se produit.
Les gendarmes se saisissent de Broutchoux et l'emmènent à la prison de Béthune .
L'arrestation de Broutchoux, loin de d'atténuer l'action, la renforce et son caractère insurrectionnel se décuple. C'est ainsi que le 17 avril les grévistes montent à l'assaut de la maison du directeur de Cie des Mines de Lens. "C'est bien ! On nettoie l'argenterie !"
Alors que la misère s'intalle dans les foyers la grève prend un caracrère insurrectionnel. A Lievin les manifestants, femmes en tête attaquent la gendarmerie afin de libérer les grévistes arrêtés.
A Lens un lieutenant est tué par une pierre. L'indignation est d'autant plus grande que l'on apprend que la Cie de Marles a donné satisfaction aux revandications salariales en accordant un salaire journalier de 7,21 f
Il est donc possible de satisfaire la revendication des 7;18 f présentée dès le début de la grève par le Vieux Syndicat.
Clémenceau fait affluer la troupe. En cinq jours, 70 trains militaires, 21000 hommes, 3200 chevaux sont déversés sur le Bassin minier.
La force armée est venue à bout des mineurs. Le Vieux Syndicat peut reprendre l'initiative. Des négotiations s'engagent au niveau de chaque compagnie minière. Le 7 mai 1906 la grève est terminée.
Peut -on dire que les mineurs ont étés vaincus ?
Non, car cette grève leur a permis de prendre conscience de leur force, face à la rapacités des actionnaires.
Vous avez dit actionnaires ?
Bibliographie:
Léandre Létoquart RACONTE
Documentation personnelle
Il met en garde:"Rappelez vous, dit-il aux mineurs, que si CLEMENCEAU est venu affimer votre
droit de grève, il vous a dit qu'il ne tolérait aucune entrave à la liberté du travail et aucune atteinte
à la propriété ".
Et de brandir la menace de l'occupation armée. C'est d'ailleurs ce qui va arriver. De violentes manifestations
se déroulent dans le Bassin houiller. Les plus importantes éclatent à LIEVIN où de graves affrontements avec la gendarmerie et l'armée se produisent.
Le 20 mars, le Jeune Syndicat organise une manifestation. Broutchoux, et conscient des difficultés que rencontre son vieil adversaire,Basly, lance un mot d'ordre d'union des deux syndicats. A la tête de 3000 manifestants Broutchoux se dirige vers la mairie de Lens où Basly a réuni ses militants. Arrivés à la mairie, une échauffourée se produit.
Les gendarmes se saisissent de Broutchoux et l'emmènent à la prison de Béthune .
L'arrestation de Broutchoux, loin de d'atténuer l'action, la renforce et son caractère insurrectionnel se décuple. C'est ainsi que le 17 avril les grévistes montent à l'assaut de la maison du directeur de Cie des Mines de Lens. "C'est bien ! On nettoie l'argenterie !"
Alors que la misère s'intalle dans les foyers la grève prend un caracrère insurrectionnel. A Lievin les manifestants, femmes en tête attaquent la gendarmerie afin de libérer les grévistes arrêtés.
A Lens un lieutenant est tué par une pierre. L'indignation est d'autant plus grande que l'on apprend que la Cie de Marles a donné satisfaction aux revandications salariales en accordant un salaire journalier de 7,21 f
Il est donc possible de satisfaire la revendication des 7;18 f présentée dès le début de la grève par le Vieux Syndicat.
Clémenceau fait affluer la troupe. En cinq jours, 70 trains militaires, 21000 hommes, 3200 chevaux sont déversés sur le Bassin minier.
La force armée est venue à bout des mineurs. Le Vieux Syndicat peut reprendre l'initiative. Des négotiations s'engagent au niveau de chaque compagnie minière. Le 7 mai 1906 la grève est terminée.
Peut -on dire que les mineurs ont étés vaincus ?
Non, car cette grève leur a permis de prendre conscience de leur force, face à la rapacités des actionnaires.
Vous avez dit actionnaires ?
Bibliographie:
Léandre Létoquart RACONTE
Documentation personnelle
Un site entièrement consacré à Benoit Broutchoux avec divers articles de presse d'époque
RépondreSupprimer- Son interview parut en en 1906 suite a la catastrophe de Courrières
- l'Humanité le traitant de "(diviseur et traître à la classe ouvrière)" faisant suite a la mort de son fils une balle dans le dos.
- Compte-rendu sténographique d’une conférence sur la vie chère faite par Broutchoux à Aniche le 10 septembre 1911
Des archives, des temoignages, .....
http://benoitbroutchoux.wordpress.com