On est debout devant le vieux terril. On s'ouvre à son histoire. On tourne les pages du paysage , dans sa tête.
On pivote. On s'enfonce dans le temps. Devant le vieux terril, on fredonne la chanson de Dylan " how many
years can moutain exist before it is washed to the sea ?"
Les terrils sont les derniers témoins encore visibles de l'activité charbonnière passée.Alors à quoi bon d'être nostalgique. Les mineurs ne toussent plus. La sueur et les crachats se sont évaporés. Le sang s'est desséché.La poussière retourne à la poussière.
Le silence s'est posé sur et autour du terril comme une grande chauve-souris grise et membraneuse.
Des trieuses de charbon de la fosse 3/15 de Méricourt
Sources : Les terrils, ombre et clarté - Lucien SUEL
Crédit photos Jean-Claude / Contributeur Alain
Tu as raison, pas de nostalgie... mais une pensée bien réelle (et de taille) pour tous ceux qui ont vécu dans le monde difficile des mineurs.
RépondreSupprimerIl semble que nous soyons "frères de blog" côté look ! Sympa cette idée !
Alors vive le hasard !
RépondreSupprimerbonjour Monsieur Jean-claude! mes petit enfants , diront, eh mais c'est ta montagne mamy !
RépondreSupprimeramicalement Daniele