En 1919, le nouvel évêque d'Arras, monseigneur Julien, demande à son clergé diocésain de rassembler tous les faits survenus dans chaque paroisse au cour de la Grande Guerre afin d'enrichir l'histoire. Ces notes devaient être transmises à l'évêché et présentées oralement lors de conférences écclésiastiques. Il se trouve que la majorité du clergé du Pas-de-Calais satisfit au souhait de son Pasteur. Ces contributions sont conservées aux Archives diocésaines d'Arras
Extrait de la Conférence de l'abbé A. Pierru sur l'histoire de la Grande Guerre à Avion (Pas-de-Calais)
collection privée
(...) Le mercredi 30 septembre 1914 arriva un régiment de petits chasseurs à pied le 42e Il vient d'Alsace où il n'a guère souffert. Il cantonne à Avion et le lendemain il se dirige sur Rouvroy et Izel-lès-Esquerchin. Le jeudi des habitants d'Izel commencent à arriver : les allemands sont chez eux. Est-ce possible? (...)
(...) Le soir, les petits chasseurs commencent à arriver bléssés. Le Vendredi nouveaux évacués ils viennent de Fresnoy et de Arleux-en-Gohelle; mais c'est bien prés d'Avion et, en effet, le canon approche. Le soir , de nombreux chasseurs et fantassins arrivent à l'ambulance ( infirmerie); quelque-uns sont grièvement blessés (...)
(...) Le samedi 3 octobre 1914 , je vois arriver le vicaire de Rouvoy sous Lens. Les Allemands y sont
l'après-midi, je vais à l'ambulance (infirmerie) et monte dans les corons et là je vois entre Méricourt et Avion l'artillerie française qui tire dans la direction de Méricourt (...)
Méricourt était solidement tenu par des éléments de la 139éme Brigade et la 5éme Brigade de dragons ainsi que la 1ere Division de cavalerie qui tenait en particulier la voie ferrée Avion-Vimy
Menacés d'être surbmergés par l'avance rapidedes Allemands, les derniers éléments décrochaient de Méricourt. Le samedi 3 octobre 1914 les Allemands s'emparaient de Méricourt
collection du Museum de Leipzig
Sources : N° 68 de la revue Gauheria Nouveaux documents sur la Grande Guerre - volume n°3- 2009
Comme ces écrits sont précieux. Le curé de mon village précédent tenait aussi un registre sur les événements importants de la commune. Nous habitions le presbytère et nous avons pu les lire... C'était très, très édifiant.
RépondreSupprimerGROS BECS Jean-Claude
JEAN CLAUDE bonsoir je vais prendre mon temps et repasser ce soir bisou
RépondreSupprimerBOnsoir et bien garder et lire les écrits je trouve que c'est important
RépondreSupprimeret c'est des histoires pour tous
Pas trés joyeuses je le sais bien
Mais il faut encore écrire je pense
BISOU JEAN CLAUDE
il ne reste plus grand monde pour nous raconter la grande guerre seule les livres peuvent nous en dire plus
RépondreSupprimerEncore un épisode intéressant... J'ai regardé Apocalypse... je suppose que toi aussi. Cela nous rend les acteurs de cette triste période si proches...
RépondreSupprimerJe viens te dire bonsoir J CLAUDE BISOU
RépondreSupprimer