mardi 9 mars 2010

La catastrophe du 10 Mars 1906 - il est 6h35....





Il faut du courage pour ne pas oublier. Et parfois il nous a fallu un sursaut d'énergie pour ne pas
abandonner sur notre chemin les souvenirs multiples du passé. Mais nous n'avons pas failli et
nous voici installés dans se nouveau siècle, sans complexe et avec tous nos bagages. Alors, la
tâche de portefaix de l'Histoire accomplie, ne nous laissons pas notre héritage. Cette terrible
catastrophe a eu lieu ici , MERICOURT en était l'épicentre. Il va de la géographie comme de
l'histoire; on ne les réécrit pas au gré des fantaisies et des humeurs du monent. C'est notre terre qui a tremblé sous le coup fatal de cette apocalypse industrielle.
C'est notre terre de MERICOURT qui se souvient, en ce 10 mars . Il étaient 404 de Méricourt,
304 de Sallaumines, 114 de Billy -Montigny, 102 de Noyelles ...Les propriétaires des concessions
minières capitalistes du xxe siècle naissant possédaient les matières premières et l'outil de
production. Ils se voulaient aussi propriètaires des travailleurs et de leurs familles.
Mais c'était ici. Et nous en gardons les stigmates, c'était le 10 mars 1906. Ecrivons le nom de cette
tragédie comme il se doit: LA CATASTROPHE DU 10 MARS 1906 .

Les larmes des galibots, supplément du magazine d'informations municipale . Mars 2006 .


UNE VIE DE MINEUR EN POESIE

Au moment où les derniers témoins disparaissent, il est important de ne pas oublier ce qu'a été leur vie.
Henri RAIMBAUT nous la raconte en poésie .
Nous vous recommandons,vivement, de lire les poémes qu'il consacre à la corporation minière :

http://perso.orange.fr/henri.raimbaut

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