lundi 18 mai 2015

Méricourt 62680 Hier rue du four banal - Aujourd'hui rue Jules Guesde



Dans la nuit du 4 août 1789 l'Assemblée Constituante décréta l'abolition des privilèges. En première ligne venait le droit de banalité. Nul n'était libre de faire moudre son grain ou bon lui semblait. Nul n'était libre de  faire cuire son pain dans un four privé. Il fallait se rendre au four du seigneur " le four banal ."
En 1911, à Méricourt, une petite rue en impasse, était nommée rue du four banal. Elle étaient bordée par 7 habitations ou demeuraient 31 personnes.





                   Après la Grande Guerre  l'impasse fut ouverte et devient rue Jules Guesde




                                           Méricourt la rue Jules Guesde en 2015



Au 19è siècle Charles Lallart avait son fournil a l'angle de la rue du four banal et de la vielle place ( place de la République). Depuis les boulangers se sont succédés. Aujourd'hui au même endroit le jeune boulanger (Yoann Meunier) perpétue le métier.




Sources Archives du dépt du Pas-de-Calais M3668 Recensement population Méricourt 1911

jeudi 14 mai 2015

Méricourt 6268O Guerre 14 /18 - De la communale à l'école Pasteur -








Au cours du Second Empire l'école de la commune de Méricourt est devenue trop exigue, dépourvue qu'elle est de préau et de lieux d'aisances. En 1868 la municipalité lance une procédure d'appropriation pour une nouvelle école.
L'architecte Carré dresse les plans d'un bâtiment qui servira également de mairie.
             ( La mairie école fut construite rue du Chat aujourd'hui rue Michelet.)




Cependant avec l'accroissement démographique,lié à l'exploitation minière, il faut agrandir les deux écoles. Le 11 juillet 1910 se déroule l'adjudication des travaux d'agrandissement de quatre classes. La réception définitive est signée en le 11 janvier1913.

      1911: Pierre Coyer - Louis Doby  et Julia Morel sont les enseignants de l'école de Méricourt

Le directeur de l'école des garçons à Méricourt, au début de la première guerre mondiale, Louis Doby, signale dans une lettre datée du 8 novembre 1914, qu'il a dû fuir sa commune le 
3 octobre 1914 ainsi que toutes la population pour ne pas tomber aux mains des Allemands.
Pendant le conflit il enseigne à Boulogne sur Seine ( Boulogne-Billancourt) où il s'est réfugié avec sa fille: il est encore en poste au moment de sa retraite le 1 octobre 1921, son état de  santé ne lui permettant << plus de rentrer en région dévastée >>.


Au lendemain de l'Armistice de 1918 les nouvelles écoles de Méricourt (aujourd'hui groupe scolaire Pasteur)  sont totalement détruites.




                                Les logements de fonction sont devenus des logements sociaux

      
                         



 Sources : Revue Gauheria _ - Collection privée - Photo Jean- Claude

jeudi 7 mai 2015

Méricourt 62680 9 mai 2015 Centenaire de la Bataille de Loos-en-Gohelle




             La ville de Loos -en-Gohelle, Pas -de-Calais, a beaucoup souffert de la guerre 14/18

Le 9 mai 1915 les régiments de la 17ème Division d'infanterie sont engagés dans une attaque devant Loos-en-Gohelle. Ses régiments sont le 68 Ri - 90 Ri- 114 Ri-125Ri-et le 290 Ri.

Mémoire des hommes JMO des grandes unités 17e Division d'infanterie


(...) Dimanche 9 mai 1915 l'heure initiale est fixée à 6 heures . A cette heure est déclenché le feu
d'efficacité de l'artillerie lourde et de campagne (...) Le feu de l'artillerie dure 4 heures. L'artillerie de campagne ouvre des chemins d'accès dans les fils de fer (barbelés) de l'ennemi.
A 10 heures l'attaque se déclenche le 114 è Ri est à la gauche du 90è Ri ; ils abordent les fils de  fer de l'ennemi les franchisse et sautent dans les tranchées de l'ennemi (...)



Christian Mallet  Etapes et combats Souvenirs d'un cavalier devenu fantassin




(...) à 10 heures moins le quart toute la section est en ligne sac au dos (...) J'appelle à haute voix
<< Cinq minutes, deux minutes >>. Je regarde les hommes à la dérobée; je vois sur leur figure une expression tellement fixe que cela ressemble à une transe (...) Maintenant nous entrons tête baisée dans la zone de l'enfer (...) les obus font des ravages dans les rangs (...) A chaque pas surgissent des uniformes gris. Je décharge mon révolver à droite à gauche. Il y a des plaintes, des cris noyés dans le bruit infernal de la lutte (...)
(...) Nous avons conquis les lignes allemandes jusqu'au dernières limites (...)




Les régiments d'infanterie, avec leur courage, prennent trois lignes de tranchées allemandes ,mais seront décimées par les mitrailleuses ennemies. Sur les 4500 fantassins, engagés 3713 officiers , sous-officiers et soldats, vie laisserons leur vie.
C'est au même endroit, ce 9 mai 2015, que 1000 bleuets,confectionnés par l'association Vent de bise, seront dispersés dans la campagne en mémoire de ces braves.

                                        Peur ne connaît - Mort ne craint