mardi 25 juin 2013

Méricourt 62680 Du chemin de Fouquières à l'Avenue du 10 mars 1906

Comme il se devait jadis à Méricourt, et ailleurs, les chemins en dehors de l'agglomération portaient les noms des villages avec lesquels ils communiquaient ( chemin de Méricourt à Noyelles  sous Lens -  chemin de  Rouvroy de Billy Montigny de Fouquières - lez - Lens etc...)



L'ancien chemin de Méricourt à Fouquiéres- lez- Lens, visible sur le cadastre napoléonien, va s'urbaniser après la Guerre 14/18. En 1927 le chemin prendra le nom d'avenue du 10 mars 1906






                                                Méricourt 2013 avenue du 10 mars 1906

Sources collection privée- crédit photos Jean-Claude


mardi 11 juin 2013

Méricourt 62680 La rue rue Charles Lecocq hier- aujourd'hui

L'histoire de l'urbanisme et de l'architecture industrielle du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ne peut être réduite à un développement progressif qui verrait le coron définitivement disparaître au profit du barreau lui même abandonné pour la maison dans la cité.
La multiplicité des compagnies minières expliquent la diversité des architectures.


                  Méricourt , vers 1936 ,une rue de la cité du Maroc des Mines de Drocourt 








                                                      Méricourt  rue Charles Lecocq

Après les destructions de la Guerre 14/18 la compagnies des mines de Drocourt ont fait dessiner un nouveau type de logements, la maison jumelle, qui n'est rien d'autre qu'un fragment de barreau décomposé en une série de maisons comprenant chacune deux logements.

Ces logements alignés sur la rue avec une configuration dos à dos rythment quelques rues de la cité du Maroc. La distance réduite entre chaque maisons fait songer aux alignements de corons.



Sources: empruntées ici - collection particulière - crédit photo Jean-Claude

mardi 4 juin 2013

Méricourt 62680 Centenaire 14 18 Les brancardiers de la 18éme DI



Lors de la Guerre 14/18 il fut souvent reproché(injustement) la lenteur des évacuations diminuant ainsi les chances de survies des soldats blessés transportés.
Une réponse est apportée en consultant le Journal des marches et opérations( page21, periode du 10 au 21 octobre 1915 secteur de Loos en Gohelle ) Groupe des brancardiers de la 18éme Division

(...) les blessés sont transportés en brouette porte brancard de Loos-en-Gohelle à la route de Béthune à Lens -- Là des voitures d'ambulances à 2 roues du GBD-18. A partir de Grenay cité du Maroc automobiles de la section sanitaire -- blesses graves évacués d'abord sur Ambulance 3/9*à Grenay  cité des Brebis puis sur l'Ambulance 4 M*de Noeux les Mines Bracquemont (...)






* Lors de la Grande guerre une Ambulance était une unité médico-chirurgicale. On parlait de l'ambulance
N° tant comme on parlerait du régiment N° tant .

Periode du 10 au 21 0ctobre 1915


(...) Le GRD 18 a procédé en outre à de très nombreuses inhumations et à des enfouissements se chevaux. Dans toute la zone comprise à l'Ouest du front 323 corps ont été trouvés dans le secteur par le GRD puis regroupés et inhumés .
Le décompte est le suivant : Français 210 - Anglais 37 - Allemands 82. 
En outre 18 chevaux ont été enfouis. Nos recherches ont porté surtout sur Loos en Gohelle et le voisinage immédiat du terrain occupé par nos troupes en ligne. Là quelques hommes du 125 RI, des Allemands et des Anglais. Ces morts ne remontant pas,en général, à plus d'un mois (...)(...) Dans une zone comprise entre la route de Béthune à Lens et la route de Vermelles à Loos en Gohelle c'est la qu'il y avait le plus à faire et beaucoup. Pas mal d'hommes du 125 RI mais surtout du 114 RI. Ces décès remontant au mois de Mai 1915 (...)

Route de Béthune, cadavres ramenés à l'arrière [Pas-de-Calais] : [photographie de presse] / [Agence Rol] - 1
                   route de Béthune à Lens cadavres soldats Français  ramenés à l'arrière

Sources : Mémoire des hommes Journaux des unités - Gallica - Collection privée